lundi 11 octobre 2010

Do you love my shoes ?

Fumer encore et pour toujours,
Finir une plaque de chocolat
Faire des courses parce que bon
Assister à une baisse de tonus musculaire ma foi toute spectaculaire mais en même temps on a l'habitude
Boire des coupes dans des verres de cuisine
Transcender son petit feu de bois du fin fond du coeur sur Music Is Not Fun COMME TOUT LE MONDE
Parler des petits secrets à quelqu'un qui le repetera bien mal
Se surprendre à chanter de l'Hallyday de quand il était jeune nonmaisalorslànonmaislànonquoi
Voir venir la fuite d'eau mais trop tard
Prendre des photos mais assez mal
Tendre les dix doigts pour regarder la beauté spectrale des ongles
Se dire que dans moins de dix jours, je me reveillerai chomeuse
Mais heureuse.
Oui parce.




Mais vraiment surtout, surtout :

aujourd'hui, decouvrir que l'homme le plus sexy sur la terre comme au ciel

s'appelle Gilbert.


GILBERT.

Gil-bert.

Gilbert, gilbert, gilbertgilbertgilbert, gilles, bert ? Gilblair, jil bear, gilles beeeeer, beuair


Et un jour, on y fera même plus attention.

lundi 20 septembre 2010

le premier de nous deux qui rira

Il est 8h37 et il fait nuit.
Je fume sur le balcon du premier, sur le balcon du deuxieme,
et plus generalement dans la rue EN POUSSANT une poussette.
Et ceci quand le vent ne vient pas de derriere.
Generalement, il ne vient pas trop de derriere.

Je lis Bastien Vives de haut en bas et quand ça ne va pas, c'est pire.
Et quand ça va plutôt bien, c'est mieux. Ce mec est dégoutant de talent.
Mais j'aime bien quand même.


Depuis le temps, que oui bon, alors ?
Alors, dans un mois, je perds mon job, dans un mois et EN PLUS c'est moi qui décide.
Et quand reviendra l'été, je serai sur une terrasse en bois avec un palmier devant qui me gachera la vue.

Entre les deux, avec un peu de chance, il y aura un peu de cerveau.

mercredi 3 mars 2010

ha.

Oui. je n'ai pas le temps et pourtant, je viens. Je n'ai pas l'envie et pourtant j'y suis. J'ai des obligations, un travail, des amis, de la famille, du temps qui passe, un bebe qui sourit et un mari qui n'en est pas un, pourtant, pourtant, pas l'envie de, pas, le oui.


J'y pense, je vaque. Je rencontre, j'écoute les tempetes, le vent, les tremblements, les clients, les jeunes à qui. A quoi. Pour juger que. Adultes, les vieux qu'on trouve "con. con." Les enfants à 4.80 euros, et les couples lisses de la belle histoire bliss.

pas l'envie, pas le temps, pas l'envie, pas le temps, pas l'élan.

Mais pourtant. Me voici, encore.

Une cigarette à l'air pur. Un complet veston. Un verre de vin. les mains mouillées. Rien. Du vrac. De la mousse d'océan. Du sable dans une moule. Et pourtant.


Où allons nous ? ah oui, mais où donc.

samedi 20 février 2010

Et puis comme ça, voilà.

Il y aura eu un mort dans l'histoire. Un qu'on aimait bien FORT et en silence.
De quand il était bien vivant.
J'y pense en fumant une cigarette. J'y pense tout le temps.

Il se rajoute à la liste de ceux qui s'échappent en laissant trainer des plouf rigolards et cruels.

Les coquillages sur le retroviseur d'une voiture qui n'existe plus.
Le crâne nu à la proue d'un bateau.
La chemise bleue dans une ruelle.
Les yeux du lavomatic, la nuit.
Celui qui avait un pull pourri. Aussi.

La journée qui défile en attendant. La signature d'un écrivain.
Savoir poser des questions. Savoir avoir l'air captivé.
"et vous écrivez sur papier ?"
" et le prochain, il est sur quoi ?"
"votre éditeur va déposer le bilan, vraiment ?"

Encaisser les clients invincibles et snobants, en gardant un oeil léger.
En reconfortant. En proposant un café. "ne le prenez pas pour vous", " l'été c'est mieux",
"vous écrivez plutôt le matin ?" " votre mère vous accompagne tout le temps?"

Pourri pourri, ce pull pourri. Aussi.

Et puis, il y aura eu, des brisures, des décisions, des renoncements.
Un enfant, de la musique partout de plus en plus fort et de plus en plus vite.

Des mois, oui, tiens, oui, c'est ça.

Ha mais oui " mais c'est donc ça".

vendredi 19 février 2010

Mais pas avant. le 19 fevrier 2010

. | 10 juillet 2009


C'est un iggy, un Lucien, un Higelin.

C'est un Jorn, un ed, en somme. Pas mal d'autre, aussi, je vais pas faire ma radasse.



C'est un garçon. Avec des doigts et des pieds dans l'ordre. Et d'autre trucs aussi.



Ceci étant dit, comme dans un petit film fait par un type bien, il y a deux gens aimés sous le soleil couchant, dans le jardin de leur maison, sous le vent, les youyous et les sacs en plastique. Pendant que Jane chante de vieux tubes à l'opposé, Ils sont très loin, ils sont heureux. Ils sont devenus de fiers étrangers. Bande sonore.



Il reste tant de chose à faire. Et je n'ai pas encore trouvé de cadeau. Je rêve de monsieur P, c'est récurant. J'ai finis mon deuil depuis assez longtemps pour trouver ça simplement plaisant. J'en redemanderai presque, histoire de.



Et puis il y a cette petite vieille qui a lu les premiers auteurs de SF sur leurs premières éditions. Elle doit avoir cent ans aujourd'hui. Et un turban sur la tête.



Et un avenir à la desproges dans le questionnement. ( théorie )


Noyée de bleu sous le ciel grec, un bateau, deux bateaux... | 05 juillet 2009


Sous une chaleur tropicale, boire du pulco en lisant des déboires externes. Point.



Dans le rayon de vapeur que produit le ventilateur, s'endormir comme un animal mort.

Point.



Faire visiter un appartement que je ne connais pas, m'en tirer effectivement comme une merde. Point.



Essuyer une petite tempête et finir trempée jusqu'aux os. Point.



Provoquer un scandale et m'en sortir quand même. Point.



Planifier les prochains mois dans la joie. Point.



Les chiens passent, la caravane déclame et sort ses lampions.

Les vieux amis tombent amoureux d'insouciantes diaboliques, à peine majeures. Mais quand même majeures. Tout est là.

C'est la crise. En soit. Ou alors le climat.

L'un dans le coma, l'autre qui s'en va, celui qui construit des maisons, celle qui n'en finit pas d'accoucher, celle qui montre ses photos à la bardot période vichy, et moi et moi, et moi.


Salle Wagram période Brando période esquimau. On jouait quelle musique ? | 29 juin 2009


Les lundis de ma nouvelle vie qui, elle, commence à se faire vieille, sont comme le titre d'une chanson de David et Jonathan, qui, eux, ont toujours été vieux.





Je mets les papiers que je dois envoyer depuis quinze jours, dans des enveloppes, et me rends compte que je n'ai plus de timbre.



Je nettoie ma baignoire et je me souviens à la fin que le cif ça brûle les mains.



Je fais les courses dans un supermarché et croise toujours ma voisine qui change de couleur de cheveux toutes les semaines, au rayon smoothies, pour finir par me demander ce que je pouvais bien foutre dans ce putain de rayon.( pomme fraise framboise raisin tomate ou fruits rouges banane goyave courge paprika ? )



Je me décide à acheter un cadeau de naissance pour la femme d'un ami et baisse les bras au bout de la trente sixième girafe Sophie et du millième petit lapin blanc sur body bleu qui dit qu'il adore les carottes.



Il y aurait une plage pas loin, j'irai m'y bruler les pieds. Mais comme il n'y a qu'une piscine, je me brûle juste les yeux à la javel et mes cheveux finissent par sentir le chlore.



Parfois, je m'endors en lisant un bouquin bien fichu au style net et précis. Généralement écrit par un type qui ne passera jamais dans la grande librairie et c'est tant mieux.



J'envoie des mails à la famille.

Un peu plus et ce serait raviolis. Qu'on en finisse. Le goéland à la poubelle. Une bonne fois pour toute.

Que la joie vienne.


27 juin


Il y a longtemps, j'ai dis a un client que j'allais le lécher parce que, météorologiquement parlant, il se mettait à pleuvoir.





« ha, excusez moi, il va falloir que je vous lèche parce qu'il pleut ! »Dans le texte.



C'était comme un concert de Chantal goya à la fête de l'humanité.

Comme une rangée de saucisson suspendue devant l'étale d'un charcutier.

Comme tomber sur Vincent Delerm dans les toilettes d'un salon de coiffure.



Absurde.



Un lapsus comique que j'ai répété trois fois de suite à mon client avant de l'abandonner lâchement à la vue de son air surpris, puis inquiet, puis effrayé.



Aujourd'hui, c'était une aussi bonne journée que ce vieux jour mort et enterré. En pire.



26 juin

Ce matin, c'est Michel Barnier qui m'appris la mort de Michael jackson.



Merci William.



25 juin

J'ai acheté la musique pour la publicité d'une banque qui dit que ce serait bien de penser à eux pour tes envies de stabilité psychique. Dans ta maison. Avec ton chien. Ton mari. Ta cuisine. Ton moule en forme de cœur. Tes panneaux solaires. Ton docu arte dans ta télé toute plate. Ton avis réfléchi sur le secret de la blonde qui est du genre à avoir eu beaucoup de toys dans sa vie. Ton contrat de travail. C'est un CDI. Comme benjamin castaldi. ( moins 0,99 euros ) ( moins 1000 pour mon ego )



N'empêche que ça sonne un peu comme la chanson qui va bien. Parce qu'en gros, tu te fous un peu des paroles. Parce que pour se l'avouer, ça va bien avec le chemin qui va jusqu'à ton job. Ca descend au début, c'est plat au milieu, et ça monte sur la fin. C'est un peu le trajet à velo avec E.T. Mais sans les poils. Sans la banlieue américaine. Sans le vélo.



Et puis, après, sur la playlist, il y a la chanson de Souchon qui dit que tu la voyais pas comme ça ta vie. C'est incohérent. C'est juste quand je descends les marches en pierre où une fois par an, je me casse la figure. Juste avant le moment d'ouvrir la porte du job. A ce moment là, j'ai déjà dis bonjour au monsieur qui vend du pain et qui a un prénom commun, et croisé un billion de pigeon.



Parfois même, j'échappe à la pluie alors que je n'avais même pas pris mon parapluie.



De temps en temps, je lis Les Gogols. C'était le titre, qui m'avait bien plu.




24 juin

Le baron nicolai vladimirovitch stael von holsen avait de l'allure et de longues jambes


C'est un peu ce que j'ai pu apprendre aujourd'hui. Pour la peine, je lirai bien sa bio.

C'est petit comme envie. C'est le pouvoir de la couverture. Et la faiblesse de la quatrième.



As usual.



Il a fait beau. ( météo ) J'ai été gentille avec les vieux gens. ( humeur ) J'ai réouvert l'endroit. ( concours de circonstance ). C'est un peu la fête du slip. ( et deux balles pour la café )


24 juin 2009

Ça a débuté comme ça.

Ce n'est pas de moi et on s'en remettra. En attendant, il y aura eu un lourd passif, une composition loin d'être achevée, des bouts de verre dans la chambre d'un enfant.

Entre autre.

Des livres vendus. Et plus piquant, des coups d'aspirateur entre les rayons français et étrangers.

Mais pas que, bordel.

Pas mal de mensonge, pas mal de pain frais, deux ou trois contritions.

Pour le reste, on verra. Et justement.

Je me disais toujours que la première lumière qu'on verrait ce serait celle du coup de fusil de la fin.

Page 27. Nationale 7.