mardi 5 juillet 2011

J'aime les roses, j'aime les roses... j'aime les roses fanées

Au tout début, on commence à l'écouter parler et on se dit " ho la la.. qu'est ce qu'il va nous faire celui là"

Mi inquiet, mi amusé, on l'écoute partir un peu loin, loin de nous, loin d'ici.
On laisse glisser la corde en faisant un petit peu confiance. Parce que bon. On rajuste comme qui dirait son casque de speleo. On verifie la lumiere. On s'essuie le front. On cabre pour une meilleure prise. On voit venir et on dit rien.

Au milieu, on commence a sentir le parfum d'un peu plus près, et on s'agite un peu, du genre que si ça avait été moi, je l'aurai recadré direct, du genre à la mon coco, tu es d'une bêtise sans nom, d'un ridicule impardonnable, d'une fantaisie de papier maché. La barbie des supermachés.

Et, mystérieusement, à la fin, on est content comme lui. Content pour lui. Content de l'avoir laissé terminé. Aussi. Et puis, on regarde sa chemise et ses clavicules. Et puis.



Bon.

A part ça, je fume toujours. Je bois du vin blanc. Je lève les bras au ciel en implorant notre seigneur J.D de me donner l'astuce des chats sans puce. Je marche à l'ombre et le soir se couche. Enfin, il ne va pas tarder.

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